Affaires à Dông Tâm : justice appliquée, conscience éveillée

Le procès en première instance de l'affaire de "meurtre" et d'"opposition à l'encontre de personnes exerçant une fonction publique", survenue dans le hameau de Hoành, commune de Dông Tâm, district de My Duc à Hanoï, s'est terminé après une semaine de jugement.

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Vingt-trois accusés poursuivis pour "actes d'opposition à l'encontre de personnes exerçant une fonction publique" dans l'affaire de Dông Tâm.
Photo : Doan Tân/VNA/CVN

Selon le verdict de première instance, dans cette affaire il y avait six accusés : Lê Dinh Công, Bùi Viêt Hiêu, Nguyên Van Tuyên, Lê Dinh Doanh, Lê Dinh Chuc et Nguyên Quôc Tiên, qui avaient joué un rôle de cerveau et de leader ; commis des actes criminels ; préparé des outils, des moyens ; assigné les tâches à d'autres accusés et aussi avaient attaqué directement les forces compétentes. Alors, ils doivent subir la peine la plus élevée et la plus sévère par rapport aux autres accusés. La plupart des accusés ont accepté la peine. Dans cette affaire, l'infraction est trop évidente, les conséquences sont particulièrement graves, rien ne peut justifier l'acte de tuer trois policiers et soldats en fonction publique.

Parmi les six accusés mentionnés, Lê Dinh Công a joué le rôle de cerveau et de leader, souvent manipulant, incitant, appelant aux actes de protestation, organisant des réunions, publiant des clips vidéo, diffusant directement sur des réseaux sociaux la déclaration de tuer de 300 à 500 policiers ... Il a activement préparé des outils, des moyens et assigné les tâches à d'autres accusés. Il a dirigé et octroyé de l'argent pour acheter de l'essence, des grenades ; a fabriqué directement des bombes et les a jetées vers les forces compétentes. Lê Dinh Chuc (frère cadet de Công) a directement versé de l'essence dans la fosse, provoquant la mort de trois policiers.

Considérant que les conséquences causées par les accusés Công et Chuc sont particulièrement graves, faisant preuve de hooliganisme, de cruauté, de perte d'humanité et d'incapacité à se réformer, le Conseil de jugement a décidé d'appliquer la peine la plus sévère : peine de mort.

Lê Dinh Doanh (fils de l'accusé Công) a versé de l'essence dans un bassin, allumé le feu et poussé ce bassin dans la fosse où trois policiers et soldats sont tombés. C'est l'acte causant directement la mort des policiers et soldats. Ce comportement montre du hooliganisme, de l'agressivité et de la rigueur dans le meurtre. L'accusé lui-même a été jugé trois fois pour de nombreux crimes.

Selon le Conseil de jugement, l'accusé doit être définitivement écarté de la vie sociale. Cependant, l’accusé a un père et un oncle punis de mort, durant le processus de jugement, il a avoué toute ses infractions de sorte que le Conseil de jugement a décidé de le condamner à la prison à perpétuité.

La tolérance de la loi

Après l’achèvement des séances d’interrogatoire des accusés, un représentant du Parquet a analysé le rôle et le niveau du crime de chaque accusé et a décidé de convertir les accusations de "meurtre" en "opposition à l'encontre de personnes exerçant une fonction publique" en faveur de 19 accusés. Par conséquent, la peine que le représentant du parquet a demandé d’appliquer à ces personnes était également réduite. De plus, le représentant du parquet a continué de demander au Comité de jugement de réduire encore les peines au profit des accusés, ce démontrant la politique humanitaire de l'État à l'égard des personnes ayant commis des infractions.

Le représentant du Parquet a analysé et examiné spécifiquement le comportement de chaque accusé, les motifs et les objectifs du crime. Les accusés ont admis qu'ils avaient une connaissance limitée de la loi et ils ont aveuglément fait confiance et ont suivi Lê Dinh Kinh. Les accusés ne font pas l'objet d'une opposition féroce, ayant une participation modérée à cette affaire, n'effectuant pas directement des actes tuant trois policiers et soldats.

Selon les estimations du Conseil de jugement, la plupart des accusés avaient attaqué dans le but de s'opposer aux forces fonctionnelles pendant leur service. Alors, le Conseil de jugement a accepté la proposition du Parquet de transférer le crime et de réduire la peine des accusés. Sur cette base, 19 accusés dans cette affaire ont subi des peines plus légères. Le nombre d'accusés recevant une condamnation avec sursis était de 14, soit le double de la proposition initiale du Parquet (7 personnes).

Face à la condamnation du tribunal, Pham Công Lam (père de Pham Công Huy - un policier décédé dans l'affaire) a exprimé son accord avec la clémence du Conseil de jugement lorsqu'il a décidé d’atténuer les peines pour les accusés. Selon M. Lam, grâce à la clémence, les accusés auront l’opportunité de retourner chez eux, de réédifier leur vie et de devenir de bons citoyens.

En examinant les crimes du groupe de six accusés pour le "meurtre", le Conseil de jugement s'est également concentré sur les circonstances atténuantes. Il a constaté que l’accusé Bùi Viêt Hiêu de 70 ans, n’avait pas directement causé la mort des policiers et soldats ; l'accusé Nguyên Van Tuyên était une personne handicapée, déclarant sincèrement et aidant activement l'agence d'enquête à clarifier les actes criminels des autres accusés; l'accusé Nguyên Quôc Tiên avait une attitude de déclaration sincère, n’avait pas directement causé la mort des policiers et soldats... Par conséquent, le Conseil de jugement a condamné ces trois accusés à une peine plus faible que celle proposée par le Parquet afin que ces accusés aient la possibilité de revenir bientôt dans la communauté et de devenir des personnes utiles pour la société.

La conscience s’éveille

Au cours du procès, de l'interrogatoire et de l'argumentation au tribunal, la plupart des accusés ont exprimé leurs regrets et présenté des excuses aux familles des décédés. Ils ont expliqué que leurs actes illégaux étaient dus à une connaissance juridique limitée, une poursuite aveuglée d’autres ... Leurs actes criminels étaient clairs, indéniables, pas besoin de nouvelles excuses ou d’une autre enquête supplémentaire. Ils étaient conscients de leur comportement et ont promis de devenir de bons citoyens. Ils se sont engagés à ne jamais violer les lois et règlements de l'État.

Les accusés ont plaidé pour admettre tous ses crimes et demander pardon, tout en promettant de ne plus jamais enfreindre la loi.

La justice a été rendue. Les personnes qui enfreignent la loi doivent en payer le prix. Elles doivent subir des peines à la mesure de leur crime. Ils sont eux-mêmes non seulement conscients de leurs erreurs, mais encore avouent sincèrement leur culpabilité. Leur conscience s'est éveillée, sachant le bien et le mal. Ils souhaitent corriger leurs erreurs. L’importance est qu'elles comprennent le bon chemin qu'elles doivent emprunter.

VNA/CVN

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