Đánh đu

Hô Xuân Huong (1772-1822) est considérée comme l'une des plus grands poètes de la littérature vietnamienne. Ses poèmes, à première vue très anodins, décrivent des objets et des situations banals. Mais dans une lecture plus attentive, ils chantent en réalité le sexe et les jeux de l'amour... Découvrons une ses œuvres avec une traduction très délicate de la Française Lise Piquette !

>>Bánh trôi nước
>>Hô Xuân Huong, un phénomène littéraire
>>Mưa
Đánh đu
Bốn cột khen ai khéo khéo trồng,
Người thì lên đánh kẻ ngồi trông.
Trai đu gối hạc khom khom cật,
Gái uốn lưng ong ngửa ngửa lòng.
Bốn mảnh quần hồng bay phấp phới,
Hai hàng chân ngọc duỗi song song.
Chơi xuân có biết xuân chăng tá,
Cọc nhổ đi rồi, lỗ bỏ không !


Hô Xuân Hương/CVN


La balançoire


Loué celui qui a si habilement planté les quatre piliers !
Les uns montent se balancer, les autres regardent.
Le garçon arquant les genoux de grue, bande, bande ses reins,
La fille, cambrant sa taille de guêpe, tend, tend son bassin.
Quatre pans de pantalons roses claquent au vent,
Deux paires de jambes s’étirent deux à deux.
Ceux qui pratiquent ces jeux printaniers en ont-ils vraiment apprécié la saveur ?
Les poteaux retirés, les trous restent à l’abandon.

Traduction par Lise Piquette/CVN

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