Hô Chi Minh-Ville
Grande vigilance face au retour du COVID-19

L’hôpital Bach Mai à Hanoï puis celle de Dà Nang (Centre) sont devenus aux yeux de la population des zones de proliferation de l’épidémie avec de nouveaux cas de COVID-19. C’est un véritable souci pour les malades. Afin d’éliminer ce sentiment et d’empêcher d’éventuelles contaminations au sein de l'environnement hospitalier, les établissements de Hô Chi Minh-Ville ont renforcé leurs dispositifs.

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Zone de déclaration médicale à l'hôpital Cho Rây (Hô Chi Minh-Ville).

À 08h00, aux entrées de l'hôpital Cho Rây (Hô Chi Minh-Ville), des agents de santé sont chargés de guider et dépister les visiteurs avec grande vigilance (contrôle de la température corporelle, déclaration et enregistrement avec des règles très strictes). Dans les couloirs de l’établissement, de nombreux espaces sont équipés de gel hydro-alcoolique pour permettre aux patients de se laver les mains régulièrement.

Il s'agit d'un dispositif de lutte contre la maladie mis en œuvre par l'hôpital Cho Rây depuis le retour du COVID-19 au Vietnam, plus particulièrement à Dà Nang. Le docteur Pham Thanh Viêt, chef de l’administration générale et de la planification de cet hôpital, a déclaré que juste après avoir reçu des informations sur les nouveaux cas de COVID-19, l'hôpital a immédiatement remis en œuvre des mesures conformément à la Directive 16 du Premier ministre sur la prévention de cette épidémie dans les hôpitaux, telles que prendre la température corporelle, port des masques obligatoire, lavage des mains, déclarations médicales, zone d'examen médical pour les groupes à hauts risques (auto-laryngite, maladies respiratoires).

Il en va de même pour l'hôpital pédiatrique de la ville qui a également installé des machines de mesure de la température corporelle à distance, des distributeurs automatiques de gel aux entrées. En outre, l'hôpital exige le respect de la distanciation physique sur tout le campus. En particulier, certains services sont isolés afin de minimiser les risques de contamination.

Un visiteur se lave les mains avec du gel hydro-alcoolique à l'hôpital Cho Rây.

Dans ce contexte compliqué, Lê Thi Cam Hông (habitante de la province méridionale de Tiên Giang) a attendu quelques jours avant de décider d'emmener sa mère à Hô Chi Minh-Ville pour un examen médical. Inquiètes, elles se sont elles-mêmes équipés de masques et de gel hydro-alcoolique…

Lorsqu’elles sont arrivées à l'hôpital de l'Université de médecine et de pharmacie de Hô Chi Minh-Ville, elles ont été rassurées en voyant les activités de contrôle et de prévention. "Bien que le processus de déclaration médicale et la prise de température corporelle prennent un peu plus de temps qu'auparavant, je me sens calme, je ne m'inquiète pas", a déclaré Mme Hông.

Au Thanh Tùng, chef du service de l’administration générale et de planification de l’Hôpital de l'Université de médecine et de pharmacie de Hô Chi Minh-Ville, a déclaré que toutes les activités de prévention du COVID-19 sont réalisées 24 heures/24 et sept jours par semaine sur tous les personnels hospitaliers, les patients, les visiteurs, et les stagiaires.

Contrôle strict

Avec 75% des patients venant d'autres provinces et villes, ces derniers jours, l'Hôpital d'oncologie a redémarré le système de prévention du COVID-19 à un niveau très élevé. Le contrôle strict de chaque situation est l’exigence principale de l'hôpital.

Prendre la température pour la lutte contre le COVID-19 à l'hôpital Cho Rây.

Il faut dire que cet hôpital a reçu un patient revenu de Dà Nang pour un examen médical de routine. Après dépistage et enquête épidémiologique, l'hôpital a consulté le Centre de contrôle des maladies pour traiter ce cas. Des analyses ont été faites et ce patient a été invité à s'isoler chez lui pendant 14 jours. "À l’issue de la quarantaine son résultat de test s’est avéré négatif", a déclaré le médecin Diêp Bao Tuân, de l’Hôpital d'oncologie.

En expliquant ce fait, le médecin Diêp Bao Tuân a indiqué que les patients cancéreux sont "très fragiles" face au COVID-19. Leur état peut vite s’aggraver avec des risques élevés de décès.

Afin d'assurer la sécurité des hôpitaux, Tang Chi Thuong, directeur adjoint du Service de la santé de Hô Chi Minh-Ville, a dit que le secteur de la santé avait demandé aux hôpitaux de renforcer les mesures de prévention et contrôle. En plus de la déclaration médicale et du contrôle de la température, tous les hôpitaux doivent organiser des espaces de dépistage du COVID-19 au cœur du service des urgences. En cas de suspicion, tous les patients sont placés en quatorzaine. Les personnels de santé qui travaillent aux urgences utilisent en permanence des équipements de protection.

Texte et photos : Quang Châu/CVN

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