La fidélité d’un frère (suite et fin)

Voici une belle histoire qui illustre bien que des frères font partie d’un même corps, comme le dit le proverbe, même si l’un d’eux l’oublie parfois !

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Rappelez-vous qu’un grand malheur tomba sur la famille de Hai : lors de son absence, un mendiant était venu voler les vêtements séchant sur la haie de sa maison. Sa femme le frappa. Sa tête cogna sur un rocher et il mourut sur le coup. Informé de la situation par sa femme, Hai sortit rapidement de chez lui pour aller chercher de l’aide auprès de ses amis.

Après quelques rencontres échouées, il était chez l’un des plus chers qui sembla le recevoir cordialement. Le cœur de Hai se remplit d’espoir. Il commença à relater l’incident. L’ami se montra de plus en plus mal à l’aise. Il dit qu’il était lui-même vieux et malade, et qu’il ne pouvait pas manipuler de lourdes charges. "Ne pourriez-vous pas demander à un autre ami ?", lui dit enfin l’ami de Hai.

Désespoir

Hai courut chez un autre ami et trouva celui-ci particulièrement ravi de le recevoir. "Que puis-je faire pour vous, frère ?", dit l’ami. "Vous semblez très agité, je ferais n’importe quoi pour vous soulager. Dites-moi de sauter dans le feu pour vous, et je le ferai sans hésitation, car vous savez bien que ma vie est à vous". Hai laissa échapper un soupir de soulagement, pensant que son malheur allait se terminer ici et qu’enfin il avait trouvé le vrai ami qu’il cherchait.

Mais quand Hai eut terminé son histoire et lui demanda de l’aide, l’ami se souvint soudain que sa mère était atteinte d’une maladie bizarre et qu’il ne pouvait pas la laisser seule dans cet état. Mais qu’il sympathisait entièrement avec Hai et qu’il aimerait du fond du cœur pouvoir l’aider…

Grand bonheur

Hai frappa en vain aux autres portes. À la fin, complètement épuisé, il traîna ses jambes jusqu’à la maison, moitié mort de peur et de désespoir. Mais sa femme lui prépara un breuvage qui l’aida à reprendre un peu de force. Elle lui dit : "Il se fait déjà tard. Allez chez votre frère Ba et demandez-lui de venir nous aider ! Dépêchez-vous, nous n’avons plus beaucoup de temps !" Dès qu’il apprit l’histoire, sans aucune hésitation, Ba se montra un frère très dévoué et, plein de tendresse, il vint tout de suite aider son grand frère à enterrer le mendiant loin de la maison et fit tout son possible pour lui remonter le moral.

Frères, nous sommes d'une même famille.
Photo : Truong Trân/CVN

Quand les deux frères revinrent à la maison au petit matin, que virent-ils ? La maison était remplie d’amis de Hai qui avaient demandé au Magistrat de venir pour le punir. Chacun pointait un doigt accusateur sur Hai et relatait des preuves alarmantes. Le Magistrat dit d’une voix solennelle : "Vous avez commis un meurtre et, en plus, vous avez essayé de demander à ces hommes de devenir vos complices. Heureusement qu’ils sont des gens honnêtes et qu’ils n’écoutent que leur conscience. Amenez-nous tout de suite à l’endroit où vous avez enterré le mendiant et que justice soit faite !"

Mais la surprise fut grande quand, à la place du mendiant, ils trouvèrent simplement le corps d’un grand chien. À ce moment, la femme de Hai se prosterna par terre devant le juge et dit : "Je savais que mon mari aimait ses amis beaucoup plus que son propre frère, j’ai longtemps cherché un moyen pour lui faire voir la raison. Hier, mon chien est mort et, tout de suite, j’ai concocté mon histoire pour aider mon mari à connaître qui sont ses vrais amis. Et voilà le résultat !"

On pourrait imaginer le soulagement de Hai qui se jeta dans les bras de son frère Ba et qui pleura de joie et d’émotion, tandis que ses amis restaient debout là, abasourdis et déconfits. Comme quoi l’amour fraternel est toujours plus solide que la plus forte des amitiés.


Ông Ngoai/CVN

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