France
Les commerces non alimentaires "prioritaires" pour rouvrir après déconfinement

Les enseignes du secteur non alimentaire dont les magasins sont fermés depuis un mois seront "prioritaires" dès la sortie du confinement, a affirmé mercredi 15 avril Jacques Creyssel, le délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) sur CNews.

Variation des ventes du commerce de détail par secteurs entre le 4e trimestre 2019 et le T1 2020, en volume CVS-CJO en % selon la Banque de France.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Ce que nous avons demandé au gouvernement, c'est qu'à partir du moment où le déconfinement serait décidé, ces enseignes soient prioritaires en terme de réouverture : ce sera le cas", a souligné M. Creyssel. "Par ailleurs, (nous avons demandé) à ce que nous ayons un délai suffisant pour nous adapter : ce délai existe, nous attendons désormais d'avoir les décisions concrètes et nous travaillons dessus avec Bruno Le Maire", le ministre de l'Économie, a ajouté le délégué général de la FCD.

M. Creyssel a cité des enseignes spécialisées comme Fnac Darty ou Leroy Merlin, "qui ont perdu entre 80 et 100% de leur chiffre d'affaires, en fonction de la part qu'elles ont pu conserver en matière de e-commerce". Évoquant les enseignes de la distribution alimentaire, Jacques Creyssel a précisé qu'elles accueillaient "deux fois moins de clients" qu'à la même époque de l'année dernière, mais que ces derniers faisaient "de plus grosses courses, qui ont doublé globalement".

Quant aux mesures de sécurité prises par ces enseignes à destination de leurs salariés comme de leurs clients, telles que la mise en place de vitres en plexiglas devant les caisses, le nettoyage des chariots et des paniers, le filtrage à l'entrée ou le port de masques pour les caissières, elles ont notamment contribué à réduire l'absentéisme des salariés, dont le taux "baisse chaque jour", a-t-il estimé.

Interrogé sur la "tentation" que pourrait avoir la distribution alimentaire d'augmenter ses marges compte tenu de la situation, le délégué général de la FCD a assuré que "les prix [n'avaient] absolument pas augmenté", précisant que plusieurs enseignes s'étaient engagées à "bloquer les prix de très nombreux produits pendant cette période", afin de tenir compte de la baisse du pouvoir d'achat des clients.

Une déclaration confirmée à la mi-journée par l'Insee, selon laquelle en mars, "les prix des produits de grande consommation vendus dans la grande distribution et dans la grande distribution étendue sont en hausse de 0,1% sur un mois, comme le mois précédent".

"Dans la grande distribution, le début du confinement lié au COVID-19 n'a globalement pas eu d'effet sur l'évolution des prix des produits de grande consommation", affirme l'organisme dans un communiqué. "Toutes formes de ventes confondues, les prix des produits de grande consommation croissent de 0,1%, après +0,2% le mois précédent", précise l'Insee.


AFP/VNA/CVN

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